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Réalisme

Munch étudie une année à l’école technique avant de se consacrer très sérieusement à l’art. Il étudie les anciens maîtres, suit le cours de dessin de nu à l’école royale de dessin et obtient pendant un temps la correction du plus grand naturaliste norvégien de l’époque, Christian Krohg. Ses premières œuvres sont imprégnées d’un réalisme inspiré du réalisme français, et rapidement il se révèle comme un grand talent.

La maison de Munch à Åsgårdstrand

En 1885, Munch effectue un court séjour à Paris. Cette même année il commence son travail sur un tableau décisif  l’Enfant malade. Pour Munch, il s’agit de sa sœur Sophie. Il travaille longtemps sur ce tableau, à la recherche d’une première impression et d’une expression picturale satisfaisante pour transcrire une expérience personnelle douloureuse. Il renonce à l’espace et à la forme plastique et opte pour une composition rappelant une icône. La surface du tableau montre les signes d’un processus créatif difficile. La critique est très négative.

Les œuvres principales des années suivantes sont moins provocantes par leur forme. Inger à la plage en 1889 montre l’aptitude de Munch à la représentation d’atmosphère lyrique, dans la même veine que le néoromantisme de l’époque. Il peint ce tableau à Åsgårdstrand, une petite ville du littoral des alentours de Horten. Le littoral très sinueux, caractéristique de cette région, se retrouve comme leitmotiv significatif dans de nombreuses compositions de Munch.


Décès

Plaque commémorative

Plaque commémorative sur la maison qu'il a occupé à Asgardstrand

 

 

Edvard Munch est décédé à Ekely, près d’Oslo en Norvège le 23 janvier 1944, un mois après ses 80 ans. Il lègue environ un millier de tableaux, 4 500 dessins et aquarelles et six sculptures à la ville d’Oslo, qui construit en son honneur le Musée Munch à Tøyen.

L’effigie d’Edvard Munch apparaît sur les billets de 1 000 krone, la monnaie norvégienne.

1000 krone

Billet de 1000 krone à l'effigie de Munch

 


Œuvres réalisées sur Edvard Munch

La vie et l’œuvre du peintre ont donné naissance à d’autres œuvres, parmi lesquelles le film Edvard Munch, la danse de la vie, de Peter Watkins, une biographie des jeunes années de l’artiste, filmée dans des lieux où ce dernier habita, avec des acteurs non-professionnels, et dans des tons proches de ceux des toiles de Munch.

Dominique Dussidour, dans un essai intitulé Si c’est l’enfer qu’il voit, insiste au contraire sur sa très grande période de création, à partir de 1909, au sortir de la clinique du docteur Jacobson à Copenhague où il s’était fait soigner pour alcoolisme. Prenant appui sur la correspondance de l’artiste, elle retrace ses efforts pour voir les choses, les paysages et les gens sans tenir compte des conventions ni des convenances.